Theranat matériels et thérapies pour la santé naturelle

Diagnostic et Thérapie Quantiques NLSA
Médecine énergétique du 3ème millénaire

La médecine quantique
Ce genre de produit est généralement très cher et les résultats ne sont pas toujours probants selon les appareils, surtout pour les ceux qui veulent en faire un peu trop. Après avoir fait une étude approfondie des nombreux produits disponibles, y compris ceux qui prétendent à la paternité des produits basés sur ces principes, la conclusion que l’on peut en conclure qu’ils sont tous hors de prix et ne sont pas toujours très fiables (voir même pour certains, complètement mensonger). Certains appareils basés sur la commercialisation de produits expérimentaux, agissent uniquement à la réponse d’une question posée par informatique. Les résultats y sont bien sûr plus que décevants car le cerveau n’est pas encore équipé de microprocesseurs… Seule la belle interface graphique aide à la vente de ce type de produit. Ce type d’appareil comme d’autres, bien que n’utilisant pas le système NLS (NonLinear System), se classe dans la catégorie de la médecine quantique. Or Il ne faut pas mettre dans le terme « médecine quantique », tous les produits non conventionnels au risque d’une grande confusion. Nous réserverons donc ici ce terme aux appareils russes basés sur le système NLS car ce sont leurs inventeurs qui, les premiers, ont utilisé ce terme car les modèles mathématique étant empruntés à la mécanique quantique. Les anciens modèles haut de gamme souffraient d’une mauvaise publicité car leur fiabilité n’était guère au rendez-vous. Les dernières générations de modèles haut de gamme utilisent des algorithmes et des automatismes de recherche qui permettent une plus grande précision et demandent moins de formations spécifiques de la part du thérapeute. On peut réellement voir l’évolution de ce type d’appareils qui n’ont plus rien à voir avec les premiers appareils ni ceux datant seulement de 2 ou 3 ans.

Il est essentiel de savoir que le système NLS travaille sur un modèle théorique de santé alors que des appareils basés sur de simples mesures d’impédance travaillent sur la réalité du système énergétique. Ces mesures sont plus globales et peuvent se faire de deux façons:
• en automatique avec interprétations après algorithme de calcul tenant compte du poids de la personne pour en déterminer un ensemble de paramètres (appareils : AMSAT, EIS, …) en utilisant une base de connaissance,
• en manuel avec une interprétation humaine comme dans le cas d’un organomètre en se basant sur les travaux de Voll.
Néanmoins, pour les bons appareils basés sur le principe du NLS, ils apportent des tendances surtout dans la prévention de pathologie (notion de terrain). Ce qui est déroutant, c’est que les calculs de l’entropie cherchent une cohérence dans un signal bruité. Le système de calcul affine le modèle mais part sur une base non connue initialement. On pourra donc constater une différence assez déconcertante sur une première analyse avant que les algorithmes s’affinent. Les différences constatées sont relativement faibles mais s’expliquent par le principe qui est employé. La place de cet appareil s’inscrit donc en complément d’autres appareils tels que ceux basés sur la mesure d’impédance et d’un rapprochement avec le vécu du patient pour faire des recoupements. Il ne faut pas forcément se polariser sur une valeur qui peut être fausse car la répétabilité n’est pas toujours au rendez-vous à première vue due aux modélisations mathématiques utilisées et ne pas être catégorique avec le patient au risque de lui faire peur. L’interprétation des résultats n’est pas aussi évidente qu’il n’y parait car il faut vérifier l’ensemble des paramètres avant de prendre une orientation correcte bien que sur les derniers modèles, les automatismes du logiciel permettent de ne plus être un « spécialiste du quantique ». Ce type d’appareil ne remplace absolument pas une analyse médicale spécialisée mais peut aider à l’orientation des examens à effectuer. Dans tous les cas, cela ne mérite pas le prix exorbitant de ces types d’appareil vendus actuellement sur le marché.

La méta-thérapie (comme la Mora-thérapie) consiste à inverser le signal obtenu et le réinjecter en opposition de phase pour rétablir la valeur correcte. Sur un organe atteint de pathologie active, ce type de thérapie, si elle fonctionne, aura plus de chance de succès sur l’ultrastructure ou en agissant sur un autre organe qui est la cause et non pas la conséquence du problème. L’avantage c’est qu’on peut généralement voir des résultats probants immédiatement même si la rémission des symptomes se fait dans les semaines qui viennent. Sinon il faudra chercher des produits dans la liste des étalons, en externe ou alors avec d’autres formes de thérapies. Dans le cas de la méta-thérapie, c’est le modèle théorique qui sera réinjecté. En ce qui concerne des thérapies préventives on ne pourra hélas pas juger de l’efficacité. Dans le cas de problèmes avérés, les résultats sont supérieurs à ce que l’on pourrait attribuer à de l’auto-guérison, ce qui prouve bien une action mais il ne faut pas hésiter à faire plusieurs passages dans une même séance pour avoir des résultats surtout quand on agit sur l’organe et non pas l’ultrastructure. Le rapprochement avec la signature d’un élément ou d’un produit contenu dans la base de données est réalisé sur des modèles mathématiques théoriques avec les appareils basés sur le principe NLS. Cette approche est intéressante mais reste théorique et n’est pas comparable à un test biofeedback réalisé sur la personne avec un bon signal comme dans le cas du MF2. Ces appareils peuvent être complémentaires à un organomètre pour dégrossir les produits à tester mais ne remplace pas les fonctionnalités d’un appareil tel que le MF2 pour le test ainsi que pour l’imprégnation.

Nos produits basés sur ce principe
Nous vous laissons aussi découvrir ces deux produits dans les pages de ce site.

Le mini-quantum : Il est bon marché et fonctionne sur le principe d’un capteur électrique avec un logiciel basé sur le principe de la médecine quantique mais n’utilisant qu’un seul modèle mathématique idéal. Ce produit n’est pas pour autant comparable au produit tel que le NLSA. C’est un produit un peu à part qui complémente les résultats des autres produits tel que l’E.A.V. y compris celui du NLSA. Les résultats sont généraux mais relativement juste. Il permet de repérer des tendances et donne des conseils (nutrition ou style de vie). Pour l’avoir vérifié plusieurs fois, les éléments mis en défaut par l’appareil sont souvent vérifiables par une analyse chimique, ce qui nous conforte dans l’idée que ce produit est relativement fiable. Le produit ne propose que la partie analyse et non pas la partie traitement. Il reste basique et simple d’utilisation. Les résultats sont sous la forme de textes (en français), et de valeurs numériques, ce qui les rend très facile à comprendre

Le NLSA Organotest
se situe à la pointe de cette technologie. Il a été réalisé par notre société en collaboration avec une entreprise Russe et de Taiwan pour le boitier (qui fournit également d’autres marques connues), une entreprise russe qui développe ce type de logiciel en l’adaptant pour chaque marque et maintient en collaboration avec un institut de recherche indépendant, la base de données, et enfin une entreprise chinoise pour le conditionnement. Ce produit de dernière génération embarque un processeur composé de 4 cœurs pour une analyse rapide et efficace. Il est plus rapide que les produits que l’on trouve actuellement sur le marché, ce qui permet de réaliser une étude poussée et des traitements plus larges avec la méta-thérapie. Le test de produit via la chambre de résonance du NLSA n’est pas mauvais (par rapport à ceux de ses concurrents) mais ne profite pas encore des recherches propres à notre société concernant la partie capteur et imprégnation. On retrouve dans ce produit tout ce qui est proposé sur les appareils haut de gamme russe. La fabrication est très soignée. En recherchant sur Internet, on peut se rendre compte que le prix de ce type de produit vendu en exclusivité par des marques reconnues en la matière est comparable à notre produit dans les pays de l’Est ou de l’Asie, mais qu’il est ensuite multiplié par un rapport 5 quand il arrive sur le marché Européen. Il ne faut donc pas croire qu’en achetant ce type d’appareil d’une marque connu en Europe, les résultats seront de meilleure qualité d’autant que les cartes électroniques sont presque toutes fabriquées à Taiwan. Pour l’avoir comparé avec les autres produits hauts de gamme, les résultats sont comparables avec la rapidité en plus.

Conclusion :
La médecine quantique est l’analogie de la mécanique quantique pour la science. Cette science est dure à admettre pour les scientifiques car elle n’a pas cette notion de reproductibilité chère à la science conventionnelle car le résultat dépend de l’observateur. Ces appareils ne sont pas conventionnels. Le mini quantum part d’un modèle idéal donc plus simple mais moins complet et moins universel. Il contentera donc d’avantage un scientifique car ce n’est pas vraiment une notion quantique qui est utilisé mais de modèles hérités. Les produits NLS, quelle que soit leur marque, n’abordent pas la notion d’analyse comme résultante d’un test reproductible. C’est plus du domaine de la mathématique des probabilités que le résultat de réactivité physico-chimique ou de statistiques. Les personnes qui utilisent ce matériel doivent bien être conscientes de cela pour pouvoir en tirer parti au maximum plutôt que d’être déçu par une reproductibilité qui ne semble pas toujours présente en première instance sans chercher plus en profondeur. Le point de départ étant un système inconnu, ce ne sont que des algorithmes qui permettent de rechercher les correspondances. A partir des premières mesures effectuées sur les cibles lors de la création d’une fiche, le logiciel fait évolue le modèle pour en déduire une approche probante qui tendra à évoluer vers une analyse fiable. Pour faire une analogie, le bruit électromagnétique généré par les cellules est en perpétuel mouvement et peut être assimilé à de l’énergie. L’énergie détermine la forme d’un système physique. Les algorithmes qui sont empruntés à la mécanique quantique permettent d’extraire une forme à partir d’un élément tel qu’un système énergétique. Cette forme est ensuite comparée à des modèles. Ce type d’appareil s’intéresse plus à la genèse de l’organe (ADN, cellules, tissus, …) ainsi qu’à ses éléments de communication, qu’à l’organe en lui-même car c’est là où il se révèle le plus performant de par son principe.

La médecine n’est pas une science exacte car c’est une science humaine. Une analyse même en laboratoire peut ne pas détecter des éléments (protocole utilisé, mauvaise prise d’échantillon, mauvaise préparation, temps de prise d’échantillon ne respectant pas des paramètres naturels, …) ou coûterait bien trop cher (séquençage de génomes). Aucune analyse même officielle n’est fiable à 100%, d’autant que les divergences de protocoles utilisés conduisent à des divergences de résultat. La médecine s’appuie essentiellement sur des statistiques. Le problème, c’est que l’on peut faire dire beaucoup de choses aux statistiques… Pour établir un diagnostic, on peut utiliser son intuition mais surtout le recoupement d’informations de symptômes. Aucun appareil n’est complètement fiable. C’est le recoupement de plusieurs informations qui permet un bon diagnostic. Par contre, plus l’appareil NLS est bon au niveau technique, et plus le logiciel sera performant et donnera des informations fiables. Mais le modèle mathématique utilisé ne permettra jamais d’obtenir une répétabilité parfaite sur une première mesure. Cet appareil doit être considéré comme une aide au diagnostic mais non pas comme un appareil qui détient la vérité. Il est donc relativement facile mais fallacieux pour les personnes qui cherchent à démontrer que ce type d’appareil est une escroquerie de pouvoir le faire. Mais il est également relativement facile à un connaisseur qui veut démontrer que cet appareil donne des résultats concrets de pouvoir le faire en étudiant l’ensemble des éléments et non pas un seul élément isolé, et en tenant compte de toutes les informations apportés par le logiciel. Cependant son utilisation n’est pas conventionnelle et ne pas en tenir compte, c’est aller vers la déception. Seule son utilisation correcte vous assurera des résultats fiables. Le bon sens du thérapeute aidera à en déduire ce qui est probant de ce qui ne l’est pas.

Même si cette science est prometteuse, on ne peut pas s’accorder à dire que cet appareil permet d’avoir un diagnostic équivalent à tous les appareils réunis présents dans le milieu hospitalier ou dans les laboratoires. Ces appareils officiels représentent des sommes gigantesques et ont pourtant du mal à obtenir un résultat fiable. Pour la plupart d’entre eux, même si l’informatique est là pour aider, l’interprétation humaine reste de mise pour moduler les résultats obtenus. Le système NLS n’échappe pas à cette règle de l’interprétation humaine. Même si ces appareils ont la prétention de gratter à la porte de ceux de la médecine officielle, ils sont loin de rivaliser. Il reste vrai que certains hôpitaux périphériques des pays de l’Est, les utilisent. Par contre, leur principe permet de voir des choses auxquelles la médecine ne s’intéresse pas et de voir des maladies en préparation alors que la médecine s’intéresse uniquement aux maladies avérées. Un autre aspect contesté par la science officielle est la notion de mémoire. Une maladie d’origine infectieuse (ou des vaccins) laisse très souvent des traces qui se traduisent par des perturbations énergétiques pouvant entrainer des symptômes plus ou moins importants. Cet appareil permet de les déceler (en le vérifiant par un rapprochement avec les antécédents de la personne) et de les corriger. La méta-thérapie se révèle alors efficace dans ce domaine. Il permet également de proposer une probabilité de concordance avec des organismes (virus, bactéries, champignons) et des constituants chimiques qui sont coûteuse et difficiles à mettre en évidence par les laboratoires ; mais aussi une liste de remèdes avec une assez bonne efficacité. Il trouve donc sa place chez les thérapeutes à condition de bien l’utiliser et de ne pas le surestimer en le considérant comme un appareil de laboratoire multifonction.

Conseil par J-P Chapuis, naturopathe diplômé fédéral en médecine naturelle traditionnelle occidentale.
CONTACTER J-P CHAPUIS

 

Aller sur la page du tarif et des conditions de vente.

 

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Le détecteur analyseur Mini-Quantum


Qu’est-ce que l’entropie ? La science du chaos expliqué simplement

Quand l’univers décide de jouer au désordre organisé.

Dans le tumulte de la révolution industrielle, alors que les machines à vapeur transformaient le paysage européen, un jeune polytechnicien de 28 ans publia un ouvrage qui passera d’abord inaperçu. Sur les rives de la Seine, en 1824, Sadi Carnot proposa dans ses Réflexions sur la puissance motrice du feu une analyse mathématique qui transcenda la simple mécanique des machines : il découvrit une loi fondamentale régissant tous les échanges d’énergie dans notre Univers.

En observant le flux immuable de la chaleur, il met au jour un principe universel qui deviendra le concept d’entropie, cette mesure qui gouverne secrètement notre réalité, des particules subatomiques aux trous noirs. Deux siècles après cette découverte fondamentale, les physiciens continuent d’explorer les ramifications vertigineuses de cette notion, dévoilant des connexions inattendues entre énergie, information et conscience.

Le désordre, une loi de l’Univers

Sadi Carnot, en observant les moteurs rugissants des machines qui grondaient dans les ateliers industriels, comprit que la chaleur s’écoulait invariablement du chaud vers le froid, jamais l’inverse. Cette asymétrie primordiale cachait une vérité plus profonde que Rudolf Clausius formalisera en 1865, en introduisant le concept d’entropie, du grec « transformation ». Pour faire simple, l’entropie est une mesure du désordre d’un système, qui tend naturellement à augmenter avec le temps.

La véritable percée conceptuelle viendra plus tard, de Ludwig Boltzmann, un physicien et philosophe autrichien, qui dévoila la nature profondément probabiliste de l’entropie dans les années 1870. Son raisonnement repose sur une distinction fondamentale entre deux niveaux de description de la matière : l’état microscopique, qui détaille la position et la vitesse de chaque particule, et l’état macroscopique, qui décrit les propriétés globales comme la température ou la pression.

Pour un même état macroscopique, il existe une multitude d’arrangements microscopiques possibles. Prenons l’exemple d’une pièce : l’air qu’elle contient peut avoir une température uniforme de 20° C, mais les molécules qui le composent peuvent être arrangées de billions de façons différentes tout en donnant cette même température.

Boltzmann comprend alors que l’entropie d’un système est proportionnelle au logarithme du nombre de ces configurations microscopiques possibles. Cette approche mathématique explique pourquoi un gaz se répand spontanément dans tout l’espace disponible : il existe mathématiquement beaucoup plus de manières pour les molécules d’occuper tout le volume que de rester confinées dans un coin. La nature ne « préfère » pas le désordre ; elle suit simplement les lois implacables de la probabilité.

Cette approche probabiliste explique de nombreux phénomènes quotidiens auxquels nous ne prêtons pas attention : pourquoi un vase brisé ne se reconstitue jamais de lui-même, pourquoi la fumée se disperse dans l’air sans jamais se rassembler, pourquoi le temps semble s’écouler dans une seule direction. L’augmentation inexorable de l’entropie inscrit une flèche du temps dans les lois de la physique, transformant ce dernier d’une simple coordonnée mathématique en une expérience vécue du changement.

Le temps, fruit de notre ignorance

C’est dans les laboratoires secrets de la Seconde Guerre mondiale qu’une autre découverte viendra bouleverser notre compréhension de l’entropie. Claude Shannon, un jeune mathématicien travaillant sur le chiffrement des communications militaires, se pose une question en apparence simple : comment mesurer la quantité d’informations contenue dans un message ? Imaginez un texte dont vous devez deviner chaque lettre. Plus le texte est prévisible (comme « Bonjour madame »), moins il contient d’information nouvelle. À l’inverse, une suite de caractères totalement aléatoire contient un maximum d’information, car chaque lettre est une véritable surprise.

Shannon développa une formule mathématique pour quantifier cette « surprise informationnelle ». Et c’est là que survient une coïncidence stupéfiante : son équation est rigoureusement identique à celle que Boltzmann avait établie pour l’entropie thermodynamique. Cette similarité n’est pas un hasard, mais révèle une vérité profonde sur la nature de l’entropie.

Prenons une analogie simple : face à une bibliothèque parfaitement rangée, nous pouvons facilement décrire la position de chaque livre. Mais si la bibliothèque est en désordre, nous avons besoin de beaucoup plus d’informations pour décrire l’emplacement exact de chaque ouvrage. L’entropie mesure ainsi notre « ignorance organisée » du monde.

Le physicien Edwin Jaynes poussa ce raisonnement encore plus loin dans les années 1950. Quand nous mesurons la température d’une pièce, nous n’avons accès qu’à une moyenne grossière du mouvement de milliards de molécules d’air. L’entropie quantifie notre ignorance inévitable des détails microscopiques. Si nous observons une forêt depuis un avion, nous pouvons estimer sa densité, sa couleur dominante, mais nous ne pouvons pas distinguer chaque feuille, chaque branche ou chaque insecte. L’entropie représente ici l’immense quantité d’informations que nous perdons en adoptant une vue d’ensemble.

Cette vision révolutionnaire unifia des domaines en apparence sans rapport. En mécanique quantique, l’impossibilité fondamentale de connaître simultanément la position et la vitesse d’une particule se traduit par une entropie irréductible. Un trou noir représente le cas extrême : toute l’information sur ce qui y tombe devient inaccessible à l’observateur extérieur, créant une entropie maximale.

Même notre cerveau, en traitant l’information, génère de la chaleur – une manifestation directe du lien entre information et énergie. Notre perception du temps qui passe serait ainsi intimement liée à notre incapacité à tout connaître et tout prévoir.

Deux cents ans après les travaux de Carnot, l’entropie continue de nous surprendre. Ce concept s’est révélé être une clé pour comprendre la nature d’une multitude d’autres questions fondamentales. L’augmentation inexorable de l’entropie n’est plus perçue comme une malédiction cosmique, mais comme le moteur même de notre existence. Dans un univers parfaitement ordonné, aucune transformation ne serait possible. C’est donc le désordre croissant qui permet l’émergence de structures complexes, depuis les étoiles jusqu’aux êtres vivants. Ce désordre nous rappelle aussi que nous sommes tous des êtres éphémères, destinés à nous fondre dans le grand chaos cosmique. Alors autant en profiter et vivre pleinement notre existence !

  • L’entropie, née des réflexions de Sadi Carnot, mesure l’inévitable passage de l’ordre au désordre dans l’univers.
  • Ce concept lie les probabilités, l’information et l’énergie, expliquant des phénomènes aussi variés que le temps, les trous noirs ou les systèmes biologiques.
  • Ce phénomène universel, clé de nombreuses transformations, est aussi le moteur de la complexité et de la vie elle-même.

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